Jean-Claude GAUDIN, le Sénateur Maire de Marseille et président départemental de l’UMP, n’a pas d’égal dans la rhétorique politique; J’ai plaisir à partager son éloquence pour exprimer son point de vue sur le bilan du président Hollande, après un an de mandat
En fait de bilan d’un an de François HOLLANDE, il faut réécrire complètement l’anaphore des 16 promesses qu’il avait faites lors du débat télévisé avec Nicolas SARKOZY le 2 mai 2012 : “Moi Président de la République”.
Ce qu’il doit dire aujourd’hui, c’est :
“Moi Président de la République, j’ai augmenté le chômage deux fois plus vite que sous le quinquennat précédent”.
“Moi Président de la République, j’ai augmenté les prélèvements fiscaux et sociaux de 16 milliards d’euros”.
“Moi Président de la République, j’ai encore augmenté les déficits publics”.
“Moi Président de la République, j’ai diminué la croissance en cassant la confiance”.
“Moi Président de la République, j’ai flatté les patrons le matin et je les ai flingué l’après-midi en les menaçant de tous les impôts du monde, les 75 %, l’impôt sur les plus values et l’impôt sur la fortune”.
“Moi Président de la République, j’ai renié les promesses que j’avais faites, juché sur une camionnette, de ne pas fermer Florange, ni Petroplus, ni Aulnay”.
“Moi Président de la République, j’ai choisi un fraudeur pour lutter contre la fraude fiscale”.
“Moi Président de la République, j’ai coché toutes les cases des sujets qui divisent les Français”.
“Moi Président de la République, j’ai tout planté”.
“Moi Président de la République, j’ai planté la France”.
En fait, cette tirade historique du 2 mai, ce fut comme la tirade des nez qui s’allongent, comme le nez de Pinocchio quand il ment, ce fut la tirade des mensonges.
Un an après, il faut installer à l’Elysée la réalité, la priorité et l’autorité. Il est toujours temps, il n’est jamais trop tard, même s’il est déjà très tard. A défaut, l’échec sera porteur de nouvelles difficultés pour les Français et de réactions imprévisibles.
Un an après, ce n’est pas “Bon anniversaire Monsieur le Président” qu’il faut dire, mais “Agissez Monsieur le Président, ne restez pas au milieu du gué, abandonnez vos promesses, décidez des mesures qui doivent redresser la France. Vous n’avez plus le droit à l’erreur”. Le changement, le vrai, c’est maintenant.