
Future caserne de pompiers de l’Arbois
Le centre de secours et d’incendie de l’arbois, à Lagremeuse (Calas) aux portes de la Duranne se fera mais :
Si le permis de construire à bien été signé le 4 novembre 2024, par la commune de Cabriès- Calas la réglementation environnementale a imposé au département13, maître d’ouvrage et financier de cette caserne, de mandater une étude préliminaire « faune/flore ». De cette étude (d’un coût de 80.000€) il en ressort qu’il aurait été détecté la présence de la « pie grièche » qui est une espèce protégée ainsi que l’habitat potentiel et présumé du lézard oscelé, qui lui aussi, est sur la liste des espèces protégées.
La législation nous impose donc de faire une nouvelle étude dite « 4 saisons » qui durera donc 1 an.
A la suite de cette étude, les services de l’Etat (DREAL) statuera sur la nécessité ou pas de trouver aux alentours, plusieurs hectares de terrains naturels, vierge de toute activité humaine, en guise de compensation.
Conséquence : les travaux auraient dû commencer fin 2025, début 2026. Avec ses nouvelles études, il démarreront au plus tôt en 2027.

Commémoration du 110eme anniversaire du génocide arménien
Le Département des BdR, que j’ai l’honneur de représenter, tenait absolument à être présent aujourd’hui à vos côtés, comme il l’est sur l’ensemble des commémorations mémorielles.
Vous le savez, notre Institution entretient depuis longtemps, des liens forts et profonds avec l’Arménie, parce que la cause est juste, parce que nous tenons à être à vos côtés pour combattre toute forme de fanatisme et d’obscurantisme, parce que notre département compte de nombreux compatriotes d’origine arménienne.
Nous sommes donc réunis pour commémorer l’une des plus sombres pages de notre histoire. + d’1,5 millions de victimes assassinées.
La première entreprise d’extermination de masse de l’ère moderne, le premier génocide du 20tieme siècle.
Génocide : il convient de s’arrêter quelques instants sur ce mot qui n’existait pas en 1915, avant qu’un juriste juif polonais (Raphaël Lemkin) persécuté par les nazis, ne l’invente en 1944 pour désigner l’extermination délibérée et planifiée d’un groupe d’humain.
Ce terme de génocide, fût reconnu en 1948 par l’ONU qui adopta une convention pour la prévention du crime de génocide. Était-ce suffisant ?
Si le dramatique exemple arménien avait été reconnu en son temps, aurions-nous eu d’autres génocides, comme celui, dans les années 40, des juifs, des tsiganes, des personnes handicapées et autres minorités ou celui plus récent des Tutsi, des Bosniaques et d’autres malheureusement ?
Nous pouvons en douter tellement l’histoire bafouille et ne retient pas toujours les drames passés.
C’est pour cela que nous devons rester vigilants, éveillés et unis autour de valeurs républicaines.
A celles et ceux, rares heureusement mais existants, qui se posent la question du bienfondé d’une commémoration 110 ans après, la seule réponse que nous avons à leur opposer c’est de rester mobilisés face au devoir mémoire et surtout transmettre de celui-ci.
Plusieurs moyens s’offrent à nous pour cela : par ces commémorations, par la culture cinématographique ou littéraire, par l’éducation surtout.
Madame Simone Veil disait : l’oubli est le plus grand danger qui guette les générations futures.
Elle disait aussi : je n’aime pas l’expression devoir de mémoire, ; le seul devoir que nous avons, c’est d’enseigner, éduquer et transmettre.
Pour conclure chers amis, au nom du Département des BdR, je tenais à honorer la mémoire de vos aïeuls.
Nous pensons aux descendants des rescapés de ces crimes, qui ont porté, génération après génération, la mémoire et la douleur de vos ancêtres.
Nous vous remercions aussi pour tout ce que vous avez apporté depuis des décennies à notre France
En mon nom personnel, je salue votre assimilation exemplaire, j’ai bien dit assimilation, quand d’autres, ne sont pas capables ou ne souhaitent pas s’intégrer, J’assume mes derniers propos…
Plus jamais ça ; nous n’oublierons jamais ; nous sommes à vos côtés


